MARIVA - Pot-pourri en français
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La Peur de l'Infini perdu
énoncé de VOLTAIRE (1694-1778) dans Questions sur les miracles :
actualisé le 07 janvier 2015
Le droit de dire et d’imprimer ce que nous pensons
est le droit de tout homme libre,
dont on ne saurait le priver
sans exercer la tyrannie la plus odieuse !
Das Recht zu sagen und zu drucken, was wir denken,
ist eines jeden freien Menschen Recht,
welches man ihm nicht nehmen könnte,
ohne widerwärtigste Tyrannei auszuüben !
FRANCE – Allemagne : cultures différentes
Att. : la lecture de ce texte peut vous indisposer !!!
ci-après un autre avantage de l’Allemagne à la France. - Du confinement sans se mouvoir peuvent résulter des difficultés d’évacuation. Comme il paraît que le COVID19 se retrouve aussi dans les sels, - là encore c’est l’Allemagne qui a l’avantage dans la recherche de ce Corona, - car les cuvettes de water y sont avec un « présentoir du produit » (voir cuvette de gauche) tandis qu’en France ces cuvettes ont d’habitude une sortie verticale évacuant de suite ce que vous avez évacué.
Post scriptum : il y a des années en faisant mes commissions dans un LIDL, un besoin pressant m’autorisait d’y visiter une cuvette allemande à présentoir de contrôle.
?
En ce D-Day
la demande de pardon depuis 75 ans
En ce jour de commémoration du début de la fin d’un inferno déclenché par ce peuple de philosophes et musiciens qui s’était gavé en douze ans (1933-1945) d’intolérance voulant dominer le monde par haine et dédain, mon enfance me rappelle que la guerre en ce temps-là était la normalité du quotidien et une peur innée s’était logée en nous. – Même des années plus tard les adultes avaient oublié de nous parler d’une paix qui normalement pouvait gérer nos vies.
En ce juin 1944 le soleil brillait sur les champs de blé blond ondoyant au vent de cette province prussienne de Poméranie. Les bombardements sur Berlin depuis 1943 étaient des lointains souvenirs. – Les hommes étaient tous partis en guerre et à l’automne les mamans devaient pelleter des remparts de terre vers l’est (Ostwallschippen), si jamais les tanks russes auraient l’audace de s’introduire.
Alors les enfants chantaient une veille chanson du début du 17e siècle quand l’Europe guerroyait pendant trente ans à travers toutes les provinces allemandes : Marienkäfer fliege – Dein Vater ist im Kriege ! – Die Mutter ist im Pommerland ! – Pommerland ist abgebrannt ! – Marienkäfer fliege
En ce D-Day la culpabilité collective insiste plus profondément dans le savoir qu’un pardon ne pourra pas se présenter. Le grand philosophe Michel Serres vient de nous quitter ; il note dans son dernier livre « Morales espiègles » ces quelques mots : ‘’Le pardon n’est pas seulement le superlatif du don, comme le parfum est l’essence du fumet ou le parfait la perfection du fait, mais aussi une action transitive, donc le don par excellence, plus le décalage du bénéficiaire en donateur. On ne peut donner mieux que « par donner
Il parait que dans le nord de l’Europe on oublie mais ne pardonne jamais, dans le sud on pardonne mais n’oublie jamais.
SINTRA à raconter
Sintra
Sintra, Paço Real, Pátio do Leão
Die Armillarsphäre, Insignie König Manuels I., symbolisiert die Erde und das Weltall,
1508 bis 1509, Sevilla, Werkstatt von Gonçalo de Herrera oder Fernan Martínez Guijarro.
(Auf der portugiesischen Nationalflagge ist dieses astronomische Instrument abgebildet als Symbol für die große Verbundenheit Portugals mit der Seefahrt.)
! URKULU à terminer
1 Tu es ici à 1 419 m d’altitude, c’est-à-dire à peine moins que le sommet d’Urkulu qui culmine à 1 420 m. Il y a souvent, en montagne, des petits sommets à côté des sommets principaux : on les appelle des antécimes. Cet antécime te permet d’avoir une belle vue sur la tour d’Urkulu. Si tu as amené un appareil photo, profitesen. La Tour date d’un peu plus de 2 000 ans. Elle a été construite sous le règne d’Auguste. Elle a été abîmée avec le temps. À l’origine, elle était un peu plus haute et portait un toit. Pourtant, personne n’y a jamais vécu. La Tour a été érigée pour célébrer la victoire des Romains dans la pacification de l’Aquitaine. Sur le toit, il y avait un trophée guerrier. D’ailleurs, on appelle cette tour une tour-trophée. 2 Si les Romains ont construit cette Tour à cet endroit, c’est pour qu’elle soit visible. Et en effet, il y avait déjà à l’époque une route qui passait près de là, ou plutôt ce qu’on appelle une voie romaine. Celle-ci reliait Saint-Jean-Le-Vieux (à l’époque nommée Imus Pyraneus, près de Saint-Jean-Pied-de-Port) à Roncevaux en Espagne. Pour les gens de l’époque, c’était l’une des meilleures solutions pour passer les Pyrénées entre Bordeaux et les grandes villes espagnoles pour vendre, échanger, faire des affaires. Les Romains étaient les champions des voies de communication. Leurs routes étaient souvent pavées, ce qui permettait aux attelages de voyager plus facilement. Et les itinéraires conçus par les Romains étaient tellement logiques que souvent, nos routes actuelles empruntent les mêmes tracés que ces voies antiques ! 3 Les frontières actuelles n’existaient pas au temps des Romains, et pourtant, tu remarqueras qu’entre le départ de ta balade, du parking, et la tour d’Urkulu, tu as longé la frontière. En témoignent les deux bornes frontières. Cette ligne est devenue frontière car c’est un lieu stratégique. C’est ce qu’avaient compris les Romains en y construisant leur tour.
Monument architectural de l’école
« BAUHAUS » la Cité «BREUER»
au nord de Bayonne
La ZUP (Zone à urbaniser en priorité) de Bayonne fut réalisée il y a 55 ans
sur les hauteurs de Sainte Croix au nord-est de la ville. Ce complexe résidentiel est une promotion de l´État français, répondant à une demande de la ville de Bayonne.
Le projet était conçu par l´architecte de renommée mondiale, Marcel Breuer (1902-1981) en 1964.
Breuer est élève au Bauhaus de Weimar en Allemagne. Après avoir passé un an à Paris dans un cabinet d’architecte, il revient au Bauhaus de Dessau, cette fois en tant que professeur, combinant l’art et la technologie, pour finalement finir directeur de l’atelier de charpenterie. Pendant la période Bauhaus, il crée la « chaise B3 » plus connue sous le nom de
la première chaise en tubes d’acier pliés créée en 1925 pour Wassily Kandinsky, inspirée en partie par un guidon de vélo. Encore en production, la chaise peut être assemblée et démontée plus facilement avec des outils pour vélo.
En raison de la montée au pouvoir du parti Nazi en Allemagne, Breuer s’installe d’abord à Londres et émigre 1937 aux États-Unis, où il travaille avec Walter Gropius, ancien collègue du Bauhaus, sur la création de plusieurs maisons des environs de Boston.
En l’année 1953 Marcel Breuer entame une carrière d’architecte en France avec la construction de la Maison de l’UNESCO au cœur de Paris.
A Bayonne cette « Cité BREUER » qui se compose de 7 imposants immeubles, fit éruption sur les Hauts-de-Sainte-Croix comme toile de fond de la ville historique. Pour les immeubles de 13 étages, Breuer reprit des concepts que lui-même avait proposé dans les années vingt: des logements en duplex, l´accès aux appartements au moyen d´ascenseurs centralisés et de longs couloirs disposés tous les trois étages. IL fallait assurer un accès pratique aux appartements et prévoir des voies d´évacuation efficaces, le souvenir des bombardements et des incendies soufferts pendant la guerre hantaient encore les esprits.
En ce qui concerne la construction, de nouvelles techniques constructives pour l´époque, comme celle du béton précontraint, furent mises en œuvre. Parmi celles –ci, on compte l´emploi de coffrages tunnels, pour une exécution plus rapide des planchers, la réalisation des façades avec des panneaux en béton préfabriqué. Les modes de construction traditionnelles de la maçonnerie ou celles employant le bois furent délaissées. Le cas de la Z.U.P. de Bayonne démontre la réponse aux besoins pressants de logements de la France après la fin de la deuxième guerre, grâce au développement d’une nouvelle technologie.
En 2006 les pouvoirs publics ont investi près de 85 millions d’euros en rénovation du quartier.
Ces millions d’euros investis ont permis de rénover plus de 2 200 appartements dans l’ensemble du quartier, dont plus de la moitié dans la cité Breuer. Rien que pour la partie huisseries des bâtiments, il y en a pour 9 millions d’euros . Soit 4 700 volets remplacés, 35 ascenseurs installés, les 1 000 places de parking, la création d’un centre aquatique… etc.
Malraux, Breuer et Grenet
« J’ai une pensée pour mon père », confesse Jean Grenet en 2006 à l’heure des bilans. Henri Grenet, son prédécesseur à la tête de la ville, a créé l’ensemble urbain à l’époque envisagé comme une panacée moderne. Mais « André Malraux, alors ministre de la Culture, lui avait fermement imposé l’architecte Marcel Breuer.
A quand une visite guidée
de ce bel exemple du patrimoine européen
qu’est l’architecture de l’école Bauhaus.
de l'amitié franco-allemande
50 ans de jumelage heureux
1968 - 2018
ANGLET - ANSBACH
Marianne Varady-Richard .......... en mai 2018
Appartenant à la génération de la guerre 39-45 - nés entre 1930 et 1950 – on avait oublié de dire aux enfants, que la paix était la normalité. La guerre froide régnait - les idéaux était morts – l’amitié en Europe restait notre seul espoir.
En 1968 la plupart d’entre nous travaillait déjà et n’avait pas le temps de se révolter, mais j’étais une européenne convaincue en donnant mon enthousiasme à l’amitié d’une Europe démocratiquement unie essayant d’ignorer le commerce vorace du charbon et de l’acier de 1951 et du traité de Rome de 1957.
En 2012 le prix Nobel de la Paix est attribué à l'Union européenne pour « sa contribution à la promotion de la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l'Homme en Europe » Le comité norvégien avait des lunettes complaisant - à quand le prix pour une « Culture Européenne » ? Le mercantilisme collectif et l’égoïsme de la plupart des nouveaux membres me désolent et mon enthousiasme du siècle dernier s’effiloche
Si les héritiers de Charlemagne ne s’étaient pas avidement disputés les influences et les terres, l’Europe se serait faite dès l’an 800, d’autant plus que pour n’importe quel enfant allemand Charlemagne est un empereur allemand – il se trouve pourtant sur le parvis de Notre Dame de Paris. Même la « Chanson de Roland » écrit vers la fin du 11e siècle en langue vernaculaire sera traduite déjà 1170 en allemand par le curé Konrad et là aussi suivra l’adaptation du « Rolandslied » à la légende des chevaliers allemands.
On dénombre près de deux mille cinq cents jumelages franco-allemands, qui ne sont pas seulement sortis du « plus jamais ça » mais aussi de l’espoir d’une vraie relation européenne à naîtr
Pour les grandes villes ce ne sera souvent que l'occasion de développer des rapports en matière économique et touristique en vue d’un développement des relations commerciales. – Là vous avez les contacts surtout au niveau des notables voyageant avec but précis et usages mondains.
Mais Anglet et Ansbach sont des villes à l’échelle humaine où l’on se dit encore bonjour dans la rue. Ce Jumelage est la réussite de cinquante ans d’amitié entre les deux villes, car il se base de manière vivante sur l’action municipale qui associe toute la population à l’organisation des échanges multiples pour réaliser des projets les plus divers.
Les rencontres personnelles font partie intégrale et importante de ce jumelage heureux avec une association créée dans chaque ville pour donner un large champ d’action à l’échange et aux visites familiales. Avec feu mon mari j’avais rejoint « l’Amicale Les Amis d’Ansbach » il y a trente ans et nous étions conquis par les paroles d’amitié franco-allemand de Michel DESOINDRE, le président fondateur.
Depuis cette histoire se compose d’une mémoire en commun gardée chaleureusement par tous les participants, …......... – ayant vécu près de 27 ans au sein de ce jumelage heureux, je note ici quelques mots et souvenirs très personnels :
En 1988 on fêtait les 20 ans du jumelage et sous un soleil radieux on visitait l’arbre du Jumelage, planté en 1968 dans le Jardin d’Ansbach puis dans le patio de la Mairie d’Anglet assis sur un muret nous avions une généreuse conversation avec le docteur Zumach, maire d’Ansbach et son épouse.
Puis en fin d’après-midi sur la promenade du Sable d’Or la rencontre avec Herbert KELLNER, président du Club ansbachois « der Freunde von Anglet », qui flânait seul au bord de l’océan ayant perdu le contact avec sa famille d’accueil. Faute de monnaie pour la cabine téléphonique Herbert nous accompagne à la maison et au jardin c’est sous notre figuier qu’il sortait sa tabatière de sa poche et nous étonnait en se servant une prise.
– Ce jour-là est née une grande amitié avec lui et son épouse Lisbeth. Le téléphone – encore fixe et assez payant - était un lien bien utile entre nous pour l’organisation des relations bilingues entre les deux associations.
La réunification allemande fut effective le 3 octobre 1990 et la Mairie d’Anglet invitait 03/10/1991 à la salle des fêtes pour commémorer cet anniversaire. Dans une atmosphère très conviviale mon mari y chantait spontanément avec sa voix de ténor l’hymne allemand « a capella » et avec les paroles françaises. – La nuit suivante il me quittait subitement pour sa dernière résidence.
Deux ans plus tard lors du 30e anniversaire du jumelage j’avais invité quelques amis ansbachois et anglois dans mon jardin ; Monsieur Klaus Dieter BREITSCHWERT, maire d’Ansbach s’était joint à nous. Nous mangions, buvions et conversions tranquillement en plein air comme des gens civilisés. J’avais prévenu les voisins les plus proche en leur demandant l’indulgence. –
En ce fin d’après-midi portail et porte étaient grande ouverts - tout à coup et inattendu rentrent deux gendarmes dans mon salon et se présentent. Très étonné comme nous tous Monsieur Breitschwert décline son identité en indiquant qu’il est hôte d’honneur de la ville d’Anglet.
– Les gendarmes expliquent qu’ils étaient appelés par le voisin le plus proche pour mettre fin à un soi-disant boucan, - qu’ils avaient contrôlé le bruit depuis le jardin voisin, - qu’il n’y avait aucune raison de dresser un PV quelconque. Puis ils nous souhaitent encore une bonne soirée et disparaissent.
Depuis on le sait : chez Marianne le gendarme fait son charme !
Nos amis d’Ansbach nous ont fait connaître des évènements traditionnels de chez eux, installés depuis comme merveilleuse tradition à Anglet.
Pendant un week-end du mois de décembre 1996 sous le kiosque des Cinq Cantons encore ouvert à tous vents nous avait été offert le premier Marché de Noël par Rüdiger & Margit ANLAUF et leur fille Silke et par Lis & Günter SCHEIDERER avec les fameux pains d’épice de Nuremberg à la cardamome et la cannelle, des amandes grillés et d’autres merveilles du noël allemand. Leur idée constitue maintenant l’un des événements phares des fêtes de fin d’année à Anglet.
Ce Marché franco-allemand d’Anglet est donc le plus ancien et le plus authentiques marché de noël de la Côte Basque ; il s’est agrandi, s’est embelli pour devenir le rendez-vous incontournable du temps de l’avant.
Sous la régie de Rüdiger Anlauf et puis celle de Günter Scheiderer, avec son épouse Lis près d’une dizaine de père et mères noël sont venus bénévolement d’Ansbach pour nous proposer les pains d’épices et autres merveilles du noël allemand, pour nous faire déguster le vin chaud et les fameuses saucisses grillées avec la choucroute.
Très vite les Ansbachois ont fait une petite place sous leur tente à l’Amicale qui propose en plus des traductions français-allemand parfois bien nécessaires du chocolat chaud, des bretzels, du bouillon chaud, et notre trésorier Bernard faisait un excellent café pour accompagner les gaufres.
Début les années 2000 nous est venus de la municipalité d’Ansbach l’idée d’un « Oktoberfest à Anglet ». La première édition avait encore eu lieu dans l’ancienne salle des fêtes municipale en front de mer à la Chambre d’Amour. La bière était formidable et les plats et charcuteries bavarois succulents, malheureusement les fourneaux installés sous une tente à l’extérieur étaient victimes d’inondations. On s’arrêtait une année, car la construction de l’actuel « Espace de l’Océan » prenait de la place et du temps.
Puis un chapiteau pour l’Oktoberfest d’Anglet était dressé au Sables d’Or. Les gros bras de la brasserie TUCHER d’Ansbach apportait leurs fûts pour remplir leurs chopes d’un et deux litres. – Madame Maria MAURER, la charcutière d’Ansbach était sans rancune pour l’inondation des cuisines et proposait avec grand succès ses jarrets rôtis sur choucroute, les incontournables saucisses grillées, et son « Leberkäs », un pain de viande typique de Bavière. – Ulrich ERLINGER, qui d’habitude nous servait les saucisses au Marché de Noël était de l’équipe Maurer.
Günter SCHEIDERER avait apporté ses délicieux vins de Franconie pour ceux et celles voulant changer contre la bière.
L’Amicale se chargeait de nettoyer les tables et de maintenir l’ordre ; en plus elle proposait du café et du gâteau en dessert.
Il faut dire qu’il y avait toujours une ambiance chaleureuse et la bière trop légère pour alourdir l’atmosphère.
Un orchestre bavarois mettait de l’ambiance jusqu’à une heure du matin.
Une fois pourtant j’ai dû intervenir, ce soir-là il y avait beaucoup de jeunes biarrots et des membres du Biarritz Olympique dans la salle.
L’orchestre se mettait à jouer l’air du chanteur compositeur autrichien Udo JÜRGENS, un air très connu en allemand sous le titre « griechischer Wein/le vin grecque » qui avait été composé en hommage aux Grecs qui venaient travailler en Allemagne et qui avaient la nostalgie de leur pays et du vin de chez eux.
L’Aviron bayonnais avait tout officiellement demandé au compositeur une édition pour la France, et ce « Vino Griego » version Pena Baiona était devenu l’hymne de l’Aviron bayonnais et du rugby en générale.
– Les musiciens bavarois ne savaient rien de tout cela, - mais le Biarritz Olympique protestait en n’appréciant guerre l’hymne de l’Aviron bayonnais pour accompagner leurs chopes.
Contre la promesse d’une grande bière les musiciens entonnaient alors un air moins dangereux.
En 2007 à presque quarante ans du jumelage une fête de la bière avait encore une fois lieu dans le tout nouveau bâtiment de « l’Espace de l’Océan ».
En plus des brasseurs, de Madame Maria Maurer, de Günter Scheiderer on y voyait souvent les maires d’Ansbach Monsieur FELBER et Monsieur BREITSCHWERT dans la salle en toute simplicité et grande convivialité.
Pour être complet il faut dire que l’Amicale avait tout organisé et budgétisé en 2008 afin de présenter pour les 40 ans du jumelage aux Ansbachois un « Zikiro», soit un méchoui du Pays basque où le gigot de mouton cuit au feu de bois, mais est embroché sur un pieu planté verticalement dans le sol afin d'éviter ainsi les retombées de graisses qui brûlent et remontent en épaisse fumée. – Nous avions engagé un professionnel d’ici avec son matériel, prévu l’achat de viande sur place avec la charcutière Madame Maurer et prévu également du cochon grillé pour les Ansbachois n’aimant pas le mouton. – Malgré l’accord du service du jumelage à Ansbach les services sanitaires sur place avaient interdit la manifestation à la dernière minute disant que cette cuisson à la basquaise ne correspondait pas aux règles sanitaires de la législation sur l'hygiène alimentaire.
Ce Jumelage familial apporte une autre vue sur les réalités du quotidien sans aucun rapport politique, parfois on s’aperçoit chez l’autre que la solution d’un problème est déjà trouvée ou abordée différemment ; mais que très peu de différences nous séparent malgré les mille cinq cents kilomètres de distance.
Ayant rejoint « L’Amicale des Amis d’Ansbach » en 1987 animée par l’image d’une Europe unie, je m’étais aussitôt mise au service de ce jumelage vivant.
Dès son élection à la présidence en 1995 Madame Thérèse de Violet me demandait de prendre en charge la gestion active de l’Amicale, ce que j’ai fait avec grand plaisir jusqu’à la fin 2013. - Pour les remercier pour leur travail, tous les anciens présidents, Monsieur Desoindre, Madame Celhay, Madame de Violet étaient exempte de cotisation à vie, et je regrette beaucoup d’avoir été rayé de la liste des membres dès 2014 n’ayant plus cotisé.
Pendant près de vingt-trois ans de présence active lors de nos rencontres j’ai vu naître dans les deux villes des amitiés profondes se liant chaleureusement, parfois même sans connaître quelques mots de la lague de l’autre. C’est la langue du cœur qui parle.
Nous sommes chez nous
dans la ville de l’autre.
en août 2018
la JEEP d'antan et d'aujourd'hui
mes souvenirs d'une Jeep datent de 1959.
- je vis toujours et samedi dernier je me suis garée - avec autorisation - sur une place handicapée
- de l'autre coté il y avait des parkings d'une largeur ordinaire
- arrive une de ces voitures surdimensionnée
- un essaie montre que la largeur ordinaire lui est trop étroite
- elle se gare donc sur l'emplacement handicapé à gauche de ma petite citadine de façon à ce que je n'arrive plus à sortir avec ma canne. Je klaxonne
- arrive devant mon capot une dame très élégante sur high heels - je lui signale mon embarras - elle me montre ma portière droite en tant que sortie de secours et s'en va.
Quand j'avais enfin réussi à m'extraire du coté droit, je m'aperçois que ce véhicule env. 2 m de haut - 2 m de large et 5 m de long était une "JEEP".
.
La POLITIQUE aussi est une MARCHANDISE
que l'on lance dans le cadre d’un réseau de relations avec une distribution par le système et les moyens de marketing appris p.e. dans les écoles de commerce.
" Il était temps ". L'homme d'affaires Henry Hermand ne cessait de presser son poulain Emmanuel Macron de lancer un mouvement en vue des prochaines batailles électorales. Le ministre de l'économie est passé à l'acte le 6 avril lors d'une " rencontre citoyenne " dans sa ville natale d'Amiens, avec la création de " En marche ": " un mouvement politique nouveau qui ne sera pas à droite, qui ne sera pas à gauche ". Invité sur France 2 quatre jours plus tard, il assure avoir engrangé 13.000 adhérents – l'inscription est gratuite - et promet une " grande marche à travers toute la France " d'ici l'été, sorte de porte-à-porte géant. Cette fois, la start-up Macron est bien lancée.(source: Challange.s du 12.04.2016)
Le 18/06/2017
47 570 988 d’électeurs sont inscrits sur les listes électorales ce qui représente 88,6% des personnes majeures résidant en France et de nationalité française.
Abstentions : 57,36% (27125535 inscrits)
Votants : 42,64% (20167432 inscrits)
Dont exprimé : 47,62% (22654164 votes)
Dont blancs ou nuls : 9,87% (513344 votes)
(source Challenge.s du 19/06/17)
...............
La République en marche 7 826 432 = 16,45% des inscrits
Modem 1 100 790 = 2,31% des inscrits
~13 mois après le lancement de la start-up politique ce ne sont au total que 18,77% des ’électeurs inscrits sur les listes électorales prononcés pour La Rép. en marche & Modem;
mais avec très peu de voix le pari d'avril 2016 à réussi. BRAVO
c'est l'abstention qui a perdu pour la France !
TEMPS PRESENT
et souvenirs d'antan
des aphorismes sans prétentions
ainsi qu'un cocktail d'histoires
et de souvenirs
sans chronologie
réunis
dans un pot-pourri
Triskèle moderne
L'étonnement, la curiosité,
la liberté de penser,
ainsi que le doute
nous appartiennent
depuis la création de la vie.
Triskèle du type Amfreville
J'aimerais bien être présente
quand l'agnostique & l'athéiste
se retrouvent
devant la porte d'un ciel
en se regardant avec étonnement
Triskèle moderne
Le dix-huitième chameau
Il y a des années qu'un vieil homme meurt en Orient. Selon son testament il laisse 17 chameaux à ses fils en stipulant que l'ainée hérite la moitié, le second fils un tiers et le plus jeune un neuvième des chameaux. Les fils étaient autour d'un feu de camps et discutaient de la façon de pouvoir appliquer la volonté du père. Ne sachant plus quoi faire, ils appelaient un sage à l'aide. Le vieil homme arriva sur son chameau et disait : Je vous donne mon chameau, ainsi vous en aurez dix-huit". Les trois frères ne comprenaient pas, alors le vieillard continua : "Maintenant l'ainée reçoit neuf, le second six et le plus jeune deux chameaux." Comme il en restait un et il s'en allait sur son chameau.
Ce que l'un gagne, l'autre ne le perd pas forcement.
Tout change
même imperceptiblement
Voulant envoyer par la Poste un colis pour un pays voisin j'ai demandé - après avoir fait la queue au guichet - le formulaire correspondant à remplir. Il y a toujours des cases pour y mettre des lettres et des chiffres. Et je suis absolument certaine qu'auparavant on nous incitait dans un texte encadrant le formulaire d'y inscrire "des lettres majuscules".
Hier je me suis aperçu que le texte à l'intention de la main sachant écrire exigeait "à écrire en alphabet latin".
Très souvent je m'aperçois que
les gens beaux
n'ont pas besoin d'être gentils;
on leur fait la cour gratuitement
Tout change
même imperceptiblement
LA NATURE A HORREUR DU VIDE
et
l'ON CONTINU
bientôt
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par exemple:
Le château du baron de Espée
&
Aux frontières des roulades 1988
&
tentative de voler un porte-monnaie au feu rouge devant le Printemps 1959
en mai 2018 :
Les nitrites dans la charcuterie
posent actuellement problème auprès des consommateurs.
Le séchage et le fumage existent depuis la nuit des temps pour la conservation de la viande et du poisson ; la salaison remonte à plus de 5 000 ans et reste utilisé de façon plus moderne jusqu’aux années 1960. – Mais des chercheurs avaient découvert que le sel = salpêtre également appelé nitrate se transformait lentement en nitrites encore plus efficace et plus rapide pour la conservation. – Alors depuis plus de 50 ans tous les charcutiers du monde se sont mis aux nitrites, qui maintenant provoquent des cancers.
On s’efforce donc de les réduire ou d’y renoncer, alors la jolie couleur fraiche du jambon et des saucisses tourne au gris. Mais le consommateur réclame le rose.
QUE FAIRE.
Je me souviens d’un séjour chez ma Tante Pauline, dont le mari étai un grand fabricant de saucisses et saucissons. On était alors en guerre et on manquait de beaucoup, même d’hommes qui étaient tous à la guerre.
Tante Pauline essayait de maintenir la fabrication avec les moyens du bord et de très jeunes apprentis, - comme je préférais toujours le saucisson au bonbon, je me trouvais au laboratoire de la charcuterie quand un des apprentis criait vers ma tante au 1er étage « elle est toujours grise la saucisse »,
Pauline répondait alors à forte voix «du sirop de framboise»
Voila mon conseil aux charcutiers d’aujourd’hui.
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